Interpol “Turn on the bright lights”

Interpol “Turn on the bright lights”

Après quelques maxis (dont quelques uns sur le label Chemikal Underground), et deux passages remarqués à la Route du Route de Saint-Malo, les quatre new-yorkais d’Interpol (dont le siège, en vrai, est à Lyon) signent un premier album dense, fait de chanson urgentes, de tension parfaitement maîtrisée.

La noirceur de Joy Division, la batterie martiale, les guitares abrasives, qui ravagent les chansons à grands coups de riffs tueurs : tout y est. Et bien dosé en plus. A la fois punky : ça remue, ça cogne. Et c’est diablement classe, à l’image du look vestimentaire du groupe, dont les membres sont tous vétus de costumes sombres et pour certains, cravatés.

“Turn on the bright lights” rend hommage à Big Apple “New York City”, parle de Stella, “plongeuse toujours déprimée” (“Stella was a diver and she was always down”). Onze titres à avaler d’une traite, goûlument, pour se prouver que c’est bon d’être jeune, de mettre la musique à fond, de faire trembler les murs et d’emmerder les voisins.

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Interpol “Turn on the bright lights” (Labels/Virgin)

Untitled / Obstacle 1 / N Y C / P D A / Say hello to the angels / Hands away / Obstacle 2 / Stella was a driver and she was always down / Roland / The new / Leif Erikson

première publication : vendredi 11 octobre 2002

Jean-Marc Grosdemouge